Vaincre Macron en 2022 par l’alliance du RN et du bloc des droites

La donne électorale sortie des urnes, en France, au lendemain du scrutin européen, détermine un cadre politique appelé à structurer durablement les rapports de force jusqu’à l’élection présidentielle.

Derrière le succès arithmétique du Rassemblement national, le 26 mai dernier, que nul ne songe à contester, il y a une victoire cachée, celle d’Emmanuel Macron, qui est désormais bien parti pour rempiler en 2022 (fort, en effet, des soutiens prévisibles, au deuxième tour de la présidentielle, de la gauche résiduelle et des Verts, cette nouvelle force montante), face à une Marine Le Pen qui ne parviendra sans doute pas à rallier autour de sa personne, plus que jamais clivante, une majorité de Français.

Pour conjurer pareille tragédie pour notre pays, une seule parade est possible : opposer au puissant bloc macronien, d’essence libérale-libertaire, un arc populiste/conservateur, au potentiel politique considérable, qui reposerait sur l’alliance historique entre le RN, premier parti français, et les forces éparses de la droite forte, celle qui doit désormais s’assumer en s’émancipant enfin de la dictature de la gauche morale tout en embrassant sans crainte les grands défis contemporains (défense de la dignité humaine, préservation de l’environnement et protection de l’identité des peuples).

Cette alliance inédite, déjà pratiquée avec succès ailleurs en Europe, ne pourra se réaliser que si quatre conditions sont préalablement réunies.

1. Une première coalition, appelée à s’élargir au RN, doit se construire très vite à partir des formations politiques de droite aujourd’hui dispersées (SIEL, DLF, PCD, CNIP, MPF…) et de LR, dont l’appareil aujourd’hui en crise consentirait, après un vaste aggiornamento idéologique, à se séparer enfin de ses dernières composantes centristes plus que jamais tentées de rejoindre la majorité présidentielle, surtout après sa déroute aux européennes.

2. Ce bloc des vraies droites, enfin réconciliées, tendrait aussitôt la main en direction du RN, lequel devrait alors renoncer à toute prétention hégémonique et admettre clairement, à rebours de sa culture monopolistique naturelle, que pour rassembler véritablement autour de lui, il ne lui faut plus attirer des personnalités politiques isolées pour mieux les absorber mais bâtir des partenariats sincères, au prix de nécessaires compromis, en s’entourant d’alliés plutôt que de ralliés.

3. Cette grande coalition ne se réalisera que si les acteurs de cette recomposition historique – des partis traditionnels aux mouvements locaux « de terrain » en passant par les autorités politique de référence – parviennent à s’entendre autour d’un projet de civilisation, conservateur, identitaire et social, ouvert aux enjeux d’avenir (intelligence artificielle, biotechnologies, espace…), qui ne négligerait ni les grands périls de ce temps (immigration de masse, islamisation, menaces climatiques…), ni la préoccupation écologique devenue centrale pour nos compatriotes, qui doit d’ailleurs redevenir une valeur de droite, au même rang que l’ordre, l’autorité, la responsabilité, le mérite ou la liberté d’entreprise.

4. Ce chantier redoutable est suffisamment complexe, techniquement, à mener à son terme pour ne pas en compromettre la réussite en décidant d’emblée du choix de la personnalité appelée à en assurer le leadership politique, laquelle s’imposera de toute façon naturellement à tous, le moment venu, par sa capacité à rassembler, son expérience éprouvée et sa force d’âme, et devenir ainsi le/la candidat(e) naturel(le) de notre grande famille politique en 2022.

Refusant aussi bien l’allégeance à une écurie politique quelconque que la dévotion à quelque personnalité que ce soit, je suis libre, déterminé et disponible, avec le SIEL, pour participer activement, avec toutes les forces de bonne volonté, à cette dynamique politique qui doit s’amorcer puissamment, dès maintenant, pour réussir l’alternance en 2022 avec, pour objectif, de restaurer la grandeur de la France et garantir la prospérité de notre peuple.

Karim Ouchikh
Président du SIEL

Publié sur Boulevard Voltaire

«Les ruines de Notre Dame sont à l’image de notre pays en ruine » – L’édito de Charles SANNAT

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Les voies du Seigneur sont impénétrables.

Je sais ce que va me dire ma tendre épouse… « ah non, pas tes symboles !!! ». Pourtant l’histoire, pardon, l’Histoire, c’est une fiction imaginaire. Une histoire, ou les petites histoires font les grandes et où les grands hommes (et les petits aussi) manipulent les symboles pour construire leurs épopées, leurs histoires.

L’économie n’est rien dans l’Histoire. Elle n’est que de l’intendance et du « matériel ».

L’Histoire, elle, est transcendante et les symboles, transportent, mobilisent, ou divisent et parfois tuent.

Saviez-vous qu’il existait à l’emplacement de Notre-Dame un temple païen gallo-romain dédié à Jupiter (comme en atteste la découverte du pilier des Nautes, découvert en 1711), ensuite remplacé par une grande basilique paléochrétienne similaire aux basiliques civiles antiques ?

Le jour même de l’allocution prévue de Jupiter…

Notre-Drame de Paris, comme a titré hier le journal Libération, nous renvoie évidemment à tout ce que nous avons raté collectivement.

Les générations actuelles qui peuplent notre pays, en dehors de nos enfants encore bien innocents, portent une bien lourde responsabilité sur l’état de ruine fumante dans lequel se trouve notre nation toute entière.

  • Notre orgueil.
    Notre arrogance.
    Notre « science ».
    Notre « modernisme ».
    Sans même parler de tous ces « progressismes » nous ont mené là où nous sommes aujourd’hui.

Un pays dont il ne reste plus que les murs porteurs mais qui est tout en ruine, tout fumant.

Un pays détruit et ravagé de l’intérieur.

Cette cathédrale vieille de plusieurs siècles a pu survivre à des guerres, des épidémies, des famines, des grandes inondations, et même aux nazis !!

Cette cathédrale a survécu à tout, sauf à notre génération.

Cette génération de nihilistes, d’individualistes, de consommateurs, de « technophiles».

Pas un i-pad, un i-phone ou une console de jeux pour sauver la cathédrale, mais des millions pour immortaliser impuissants le moment.

Nous avons toutes les technologies, nous n’en avons jamais eu autant, mais nous sommes, au mieux, infichu de ne pas mettre le feu à nos bâtiments quand on y fait des travaux.

A tous les niveaux, parce que tout se vaut, qu’il ne faut plus ni punir, ni noter, parce qu’il faut être égalitariste en tout et pour chacun, il n’y a plus d’exigence, de recherche d’ambition et d’excellence.

Les générations actuelles cachent leur médiocrité dans l’orgueil et l’arrogance du politiquement correct étouffant.

Les pertes de savoir-faire sont multiples et généralisées. Nous ne savons plus construire de centrales nucléaires. Nous saurons encore moins les démanteler.

Vous découvrirez effaré, que nous n’avons évidemment presque plus de tailleurs de pierres.

Vous découvrirez effaré, que nous n’avons plus assez de chênes pour refaire une seule grande charpente, ce qui est logique, vu que c’est les Chinois qui achètent tous nos chênes (comme nos terres agricoles). Il faut dire que nous sommes gouvernés par des glands.

Nous sommes en réalité incapables de faire aujourd’hui ce qu’ont fait ceux qui construisaient les cathédrales il y a plus de 850 ans…

Nous sommes incapables de prendre soin de ce que nous avons reçu en héritage.

Ils étaient des bâtisseurs, nous sommes des pilleurs, les fossoyeurs.

Nous détruisons tout.

De l’environnement à notre patrimoine, de notre culture à notre langue, de nos institutions à nos écoles, tout.

Nous détruisons consciencieusement tout ce qui architecturait notre pays et le faisait tenir debout.

Nous pillons tout et laissons tout le monde piller.

C’est un grand saccage.

Ceux qui ont sauvé Notre-Dame sont 400 gueux appelés sapeur-pompier et gagnants moins de 2000 euros par mois et qui subissent les restrictions budgétaires parce que nous avons « trop » de fonctionnaires, et que partout en France les pompiers coûtent trop chers.

Les nations sont vendues par les riches, et sauvées par les gueux.

Ce n’est pas uniquement Notre-Dame qu’il faut reconstruire, c’est l’ensemble de notre pays et de notre nation.

Comme toute œuvre d’ampleur, une telle reconstruction ne peut être que collective.

Comme toute œuvre collective elle n’a comme objectif que le bien commun.

L’incendie de Notre-Dame, est un symbole. Une allégorie, presque un message.

Réparons notre pays tant que nous le pouvons encore.

Après il sera trop tard.

Pourquoi ?

Parce que pour réparer, pour construire, il faut des savoir-faire, des connaissances, des compétences. En dessous d’une certaine perte de savoir, il est trop tard. La perte est irrémédiable et il est impossible de pouvoir former en nombre suffisant faute de professeurs, d’enseignants, de maîtres.

Nous sommes exactement à ce point de bascule.

C’est à nous de savoir quel chemin nous prenons.

Celui de l’ambition collective, du travail, et de la reconstruction de la nation, ou alors celui de la déliquescence totale pour être fusionner dans ce grand ensemble européen et mondialiste sans aucun sens où l’on ne veut pas de gens brillants mais des crétins décérébrés pour en faire des consommateurs sans cervelle.

Dieu ne nous demande pas tant de construire de somptueux édifices que de bâtir notre temple intérieur.

Tout le reste n’est que vanité, et la vanité termine toujours en drames et en cendres.

Puisse la reconstruction de notre cathédrale servir de symbole pour une reconstruction bien plus importante qui est celle de notre nation.

Il est venu le temps des cathédrales.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire charles@insolentiae.com

« Ceci est un article ‘presslib’

 

Article diffusé par l’association :

PRENDRE DEUX TEMPS d’AVANCE

Article prémonitoire

Il représente bien ce que nous pensons de la bande à COLLOMB

Mail : prendre2tempsdavance@gmail.com

Blog : https://prendre2tempsdavance.wordpress.com

La situation est explosive quand il y a rupture entre la légalité et la légitimité

C’est le dernier papier de Charles Gave de l’Institut des Libertés qu’il a intitulé pourquoi voter.

Après lecture, je pense qu’il s’est trompé de titre (il n’y a rien de méchant évidemment dans mon propos), car sa démonstration est parfaitement juste sur « l’utilité » toute relative du vote.

Pourquoi voter, cela se comprend aisément comme question, pourtant, au bout du compte, Charles Gave soulève un sujet nettement plus grave à savoir la rupture du couple légalité/légitimité.

Une élection peut être légale en tous points et c’est exactement ce qui arrive au président Macron, dont la réalité de la victoire juridiquement ne souffre strictement aucune contestation, et il n’a point eu besoin de bourrage d’urne au second tour, ou de faire voter les morts pour l’emporter. Le problème évident, c’est qu’il n’est pas légitime et si tous les observateurs officiels font mine de ne rien voir ni de ne rien remarquer, la réalité vécue par le peuple est qu’en France le président élu démocratiquement et légalement, n’est pas perçu comme légitime et applique une politique qui n’a pas été voulue par la majorité de la population.

C’est évidemment le point crucial des problèmes que notre pays traverse.

Pour se maintenir au pouvoir il n’y aura qu’un recours accru à la violence et c’est exactement le chemin que semble vouloir prendre le gouvernement, qui souffrant déjà d’un déficit de légitimité va évidemment par un recours abusif à la force légitime finir par se décrédibiliser totalement et amener à encore plus de violence. Tous ceux qui observent la situation et Charles Gave en fait comme moi partie, ressentent bien à quel point notre pays s’engage sur une pente terriblement glissante et dangereuse.   Charles SANNAT

Mais pourquoi voter ?    Par Charles Gave

Nous savons tous que : « La démocratie est le pire de tous les régimes à l’exception de tous les autres » comme le disait Churchill. Et dans la démocratie, il y a en principe un Souverain et un seul, le Peuple. En théorie, les autorités actuelles gouvernent au nom du peuple, au bénéfice du peuple.

Mais comme le disait le joueur de base-ball et philosophe américain, Yogi Berra : « En théorie, la théorie et la pratique c’est la même chose. En pratique, c’est rarement vrai »

A l’évidence la théorie est que le vote du peuple est déterminant tandis que la pratique semble être que le vote du peuple n’est retenu que si les élites sont d’accord.

Parce que depuis à peu près vingt ans, chaque fois qu’un peuple exprime sa volonté au travers d’une élection ou d’un référendum et si cette volonté est contraire au mouvement de l’Histoire telle que décrite par des hommes éminents tels monsieur Juncker, auteur de la célèbre formule : « il n’y a pas de sortie démocratique des institutions européennes », alors, curieusement, des obstacles innombrables se dressent qui empêchent la volonté du peuple de s’exercer.

Quelques exemples au hasard.

Commençons par la Grèce, prise dans le piège mortel de l’euro. Un parti de gauche est élu, qui lance un référendum pour savoir si le pays doit rester dans l’euro.

Une majorité écrasante se dégage pour que la sortie ait lieu. La banque centrale européenne ou BCE (qui n’est contrôlée démocratiquement par rien ni par personne) fait savoir que toutes les lignes de crédit et les banques grecques seront coupées instantanément si la sortie a lieu, le ministre des finances démissionne, le premier ministre se couche et la population Grecque est mise en esclavage pour sauver les banques allemandes ou françaises.

Passons à la France : En 2004, monsieur Giscard, le grand spécialiste des noms d’emprunts, concocte le texte d’une constitution européenne qui est solennellement signée à Rome par tous les Hommes de Davos représentant (?) 24 pays. Quand cette constitution est soumise au référendum en France et aux Pays Bas, patatras, les peuples la refusent. Aucune importance, monsieur Sarkozy, nouvellement élu, fait entériner un copié-collé du document deux ou trois ans après le rejet du référendum sous le nom de traité de Lisbonne en se servant de la procédure du Congrès à Versailles, et pour faire bonne mesure, le même Sarkozy rejoint le commandement unifié de l’Otan sans rien obtenir en échange, signant ainsi une double forfaiture.

Venons-en à l’Italie. Monsieur Berlusconi, premier ministre Italien en 2011 envisage de quitter l’Euro et commence à faire imprimer des billets en se servant des machines spécialisées qui étaient restées dans les caves de la banque centrale locale. Émoi dans le landerneau bruxellois et la rumeur court qu’à ce moment-là la Chancelière allemande et le Président Français de l’époque ont demandé la permission au Président américain de renverser le premier ministre Italien. Ce qui fut fait, et monsieur Berlusconi fut remplacé par un haut fonctionnaire Européen Mario Monti, une espèce de Kisling local, qui s’empressa de faire bruler tous les billets et de détruire les machines. Il faudra attendre 2018 pour que l’Italie se dote d’un gouvernement qui n’ait pas été nommé par Bruxelles.

Passons aux élections américaines. Un homme qui ne faisait pas partie des Oints du Seigneur à la surprise générale l’emporte aux élections. Immédiatement, un procureur spécial est nommé pour empêcher monsieur Trump de gouverner. Deux ans après, ce procureur spécial n’a rien trouvé et nous attendons toujours son rapport. Mais nous savons de source sure que et l’administration Obama, le clan Clinton et les chefs du FBI, de la CIA et du ministère de la Justice aux USA sont gravement compromis dans des manœuvres sordides pour essayer de délégitimer celui que les américains ont choisi. Maintenant que nous avons un nouveau ministre de la Justice aux USA, on peut peut-être espérer que les dossiers vont enfin sortir (voir mes anciens articles sur le sujet).

Venons-en enfin au Brexit. Le peuple anglais décide de quitter les institutions européennes de façon fort démocratique au travers d’un référendum. Curieusement, les conservateurs au pouvoir et au Parlement (qui voulaient majoritairement rester en Europe), nomment un premier ministre qui était partisan elle aussi de rester en Europe. Et les difficultés commencèrent à s’accumuler presque immédiatement.

Comme une majorité des députés aux communes sont officiellement partisans de rester en Europe, nous arrivons à une situation tout à fait britannique : le plan du premier ministre est inacceptable mais une sortie sans accord avec le reste de l’Europe est également inacceptable, alors même qu’il ne reste plus de temps pour négocier. Comprenne qui pourra…

Le lecteur assidu de romans policiers qui écrit ces lignes remarque qu’il y a là comme une « méthode » qui indique au fin limier qu’il est que le même groupe doit être à l’œuvre pour perpétuer tous ces crimes.

Je vais maintenant révéler aux lecteurs, que j’espère admiratifs, la méthode qui est utilisée à chaque fois pour empêcher le peuple d’arriver à ses fins quand une majorité cherche à revenir à la démocratie.

Une campagne électorale a lieu dans un pays ou dans un autre et le peuple commence à s’agiter sous l’influence mauvaise de ceux qu’il est de bon ton d’appeler populistes sans doute parce qu’ils aiment le peuple et sont aimés de lui.

Devant la gravité de la situation trois forces se lèvent immédiatement pour rappeler le peuple a son devoir.

La première force ce sont bien sur les médias.

Leur premier travail est de susciter une sainte trouille chez le bourgeois en expliquant que le niveau de vie du pauvre bourgeois va baisser très fortement si on laisse faire les populistes. L’économie Britannique devait s’écrouler si les électeurs choisissaient de sortir de l’Europe et la bourse de New-York s’effondrer si monsieur Trump était élu. On a vu les résultats.

Le taux d’emploi est à un plus haut historique en Grande-Bretagne et la bourse de NY est montée très fortement depuis l’élection du Donald. Leur deuxième obligation est de raconter des horreurs sur les leaders populistes qui émergent (racismes et antisémitisme font en général l’affaire), en partant du principe qu’il leur faudra vingt ans pour se laver d’une accusation fausse. (C’est ce qui vient d’arriver à Renaud Camus, accusé de racisme par un plumitif il y a vingt ans et blanchi aujourd’hui).

Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose et une condamnation en diffamation ne coûte pas chère et peut rapporter gros en termes de carrière.

La deuxième est représentée par les hommes de Davos et autres Oints du Seigneur sévissant dans les milieux politiques qui font savoir que toutes les grasses prébendes distribuées par la classe politique et qui permettent de vivre sans travailler risquent d’être transférées à quelqu’un d’autre si les populistes gagnent.

Nous vivons dans un superbe capitalisme de connivence et il est nécessaire de convaincre tous ceux qui en bénéficient de voter comme il se doit, faute de quoi leurs rentes pourraient disparaître.

L’union sacrée de tous les profiteurs indus qui ont peur de perdre leurs rentes injustifiées se met en ordre sous le beau nom d’Union Républicaine par exemple, avec l’aide des médias bien sûr.

Et la troisième, aussi curieux que cela puisse paraître, c’est la Justice qui se met à chercher fébrilement les casseroles des populistes en laissant avec soin de côté les marmites des Hommes de Davos ou autres Oints du Seigneur.

Et tout ce que la Justice trouve ou cherche est immédiatement transféré aux médias pour permettre aux ODS de flinguer tranquillement les populistes en faisant état de la grande vertu de leur candidat à eux. Chacun aura reconnu ici le scénario du limogeage de Berlusconi, de la mise à mort de Fillon ou de la nomination du procureur spécial aux USA qui aurait dû débarrasser les ODS américains du Président Trump.

Hélas, l’animal est résistant et est toujours là et c’est là l’un de leurs rares ratés. Ce qui explique pourquoi la plupart des journalistes ont la bave aux lèvres quand on leur parle de Trump. En fait, ils sont morts de peur.

Résumons.

Le peuple soutient quelque chose qui déplaît fortement aux élites.

Une alliance sacrée se noue immédiatement entre les forces antipopulaires qui bénéficient massivement de l’organisation actuelle, et ce sont bien sur les médias, la classe administrativo-politique et la Justice (ce que l’on appelait dans ma jeunesse les forces de la réaction) pour déconsidérer les leaders du mouvement d’opposition aux yeux des électeurs, freiner la mise en œuvre de ce pourquoi ils ont voté ou qu’ils soutiennent et si possible mettre en prison ou au pire en examen les participants au mouvement.

On voit fort bien la façon dont cette alliance sacrée s’est remise en place instantanément contre les gilets jaunes. Pas besoin d’instruction, tout le monde connait son texte…

Venons-en à la situation française actuelle, qui est de loin la plus inquiétante en Europe.

La campagne de la République en marche a été organisée en prenant exemple sur le mouvement 5 Stars en Italie et le coup de poker a marché. Le coup de génie de ceux qui ont porté monsieur Macron au pouvoir a en effet été de capitaliser sur ce désir d’être entendu d’une majorité de la population pour maintenir en place la structure de pouvoir mentionnée plus haut, un peu comme de Gaulle avec son « Je vous ai compris ».

Et donc, LREM occupe le terrain qui aurait dû être occupé par des forces représentant vraiment ceux que j’appelle les hommes des arbres, c’est dire les français qui veulent vivre en France. Or les pauvres ont voté en fait pour les hommes des bateaux, les partisans de la globalisation c’est-à-dire pour ceux qui les gouvernent depuis quarante ans.

Et du coup, les hommes des arbres se retrouvent sans personne pour les représenter politiquement alors qu’ils sont majoritaires en France et voilà qui est extrêmement dangereux…

Et bien évidemment, le « coup de génie » qui a permis ce coup de bonneteau est en train de se retourner contre ceux qui ont organisé ce qu’il faut bien appeler la plus grande fraude électorale de l’histoire de la République.

Nous sommes de fait de plus en plus dans une situation où le pouvoir en place est perçu comme illégitime quand bien même il serait légal et sans qu’il existe une porte de sortie électorale pour que légitimité et légalité se fondent à nouveau en une seule réalité, ce qui devrait être le cas dans une démocratie.

Historiquement, cette rupture entre légalité et légitimité a toujours été une combinaison extraordinairement dangereuse.

En France aujourd’hui, le pouvoir est légal et utilise le monopole de la violence dont il dispose pour se maintenir. Mais cette violence est perçue comme illégitime par une part de plus en plus grande de la population, ce qui va amener une montée aux extrêmes à la Clausewitz, les plus radicaux des mouvements non entendus et non représentés, se tournant in fine vers le terrorisme. Logiquement, il faudrait voter à nouveau…ou autoriser le référendum d’initiative populaire. Mais les parvenus qui nous gouvernent ne songent pas au bien du peuple, mais cherchent simplement à l’enfumer. Comme je ne cesse de le dire, et depuis bien longtemps, nous rentrons dans des temps dangereux, tout simplement parce que nous ne sommes plus ni en démocratie ni dans une économie de marché.

Source l’IDL ici

 

Merci, Charles GAVE pour cet éclairage ! ( Voir I.D.L)

 

Association : PRENDRE DEUX TEMPS d’AVANCE

 

Mail : prendre2tempsdavance@gmail.com

 

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Le 17 Mars 2019 à RUNGIS … Retrouvons-nous !

Mesdames, Messieurs, Chers amis

L’heure est GRAVE, Rien ne va plus

Les MONDIALISTES, avec le « GRAND DEBAT », complices de MACRON aidé par La REM, nous enfument…. (ONU, MARRAKECH, NEW YORK, AIX la CHAPELLE)

Voulons-nous l’EUROPE fédérale ou l’EUROPE confédérale ? C’est la QUESTION ?

L’heure n’est plus à se compter !

Les GILETS JAUNES, même s’ils sont circonspects envers les POLITIQUES qui toujours les trahissent

Doivent s’unir avec TOUS les OPPOSANTS au MONDIALISME, source de tous nos malheurs

L’heure est à l’UNION NATIONALE (Faisons chuter MACRON le représentant des MONDIALISTES)

Retrouvons-nous tous sous la bannière : Marque déposée à l’INPI

LISTE GILETS JAUNES Elections Européennes 2019

Dénonçons les tentatives de récupérations de Bernard TAPIE et sa LISTE R.I.C

APPEL à :  Nicolas Dupont Aignan (Les Amoureux de la France) Marine Le PEN (Rassemblement National) Karim OUCHICK, Renaud CAMUS (CNRE – La ligne CLAIRE) Florian PHILIPPOT (Les patriotes) Les généraux Tauzin, Martinez, Piquemal, etc…. SVF, Identitaires… Et tous les autres velléitaires….

Prenez conscience, qu’il faut engager au moins 2 Millions d’EUROS

Avec le « RASSEMBLEMENT POPULAIRE » Constituons… La LISTE… D’UNION NATIONALE… Retrouvons-nous tous sous le LABEL : Liste GILETS JAUNES Elections Européennes 2019 (MARQUE valable déposée à l’INPI)

Faute d’UNION…….. Les GILETS JAUNES iront à la pêche……

Arguments décisifs…. Nous voulons renverser la « TABLE ».  Nous ne voulons pas la « PAYE d’élus Européens » nous serons TOUS bénévoles ? PARTICIPEZ TOUS Aux ASSISES des GILETS JAUNES

Le 17 Mars 2019 à RUNGIS

Texte de l’ASSOCIATION : PRENDRE DEUX TEMPS d’AVANCE

(NON au retour de COLLOMB à LYON)

Mail : prendre2tempsdavance@gmail.com  et alaide.guillon@gmail.com

Blog : https://prendre2tempsdavance.wordpress.com (Site piraté sera remis en service fin janvier)

Ces évidences qui n’en sont pas …

L’organisation de la France est obsolète.

Ce pays jadis grande puissance glisse doucement vers un statut plus modeste. Faut-il s’y faire ou peut-on influer sur l’avenir qui se dessine ?

Dans une compétition mondiale se reprendre en main ne suffit pas, les autres compétiteurs ont leur mot à dire.

Face à cette problématique il est plusieurs discours qui permettent d’éviter l’obstacle. Par exemple se doter d’une croyance qui indiffère les autres et accuser cette indifférence de trahison pour se donner le beau rôle et dissimuler son échec. Ou encore ramener l’organisation collective à un moyen exclusif de satisfactions personnelles, ce qui faute d’un résultat impossible génère un bazar qui noie les problèmes.

En fait les limites d’une réorganisation sont culturelles. Chacun vit les règles qu’il accepte ou qu’il souhaiterait en fonction de ses pulsions personnelles intégralement dictées par ce qu’il est ou pense être.

Il apparaît clairement que modifier les règles d’un groupe social est mission impossible sans rupture, que la rupture est un choc culturel si intense qu’elle débouche invariablement sur la violence. Nous en sommes là.

Quand soudain : les Gilets Jaunes — aujourd’hui en voie de disparition, hélas

Bientôt vont se tenir les assises des Gilets Jaune pour donner une colonne vertébrale au mouvement. Venez

En lisant à droite ou à gauche – c’est le cas de le dire – les réflexions que cette explosion suscite je reste dubitatif. Disons qu’il y a ceux qui sont pour et ceux qui sont contre, rien de plus normal. Ce qui l’est moins c’est que les deux dissertent des propositions de changement portées par les Gilets Jaunes.

Je trouve cela complètement absurde.

De la France malade les Gilets Jaunes ne sont pas le médicament, ils ne sont que l’apparition du symptôme, rien de plus. C’est d’ailleurs en cela qu’ils sont remarquables.

Peut-être aurait-on pu établir un vaccin à partir de leur souche initiale, mais il aurait fallu des responsables politiques très réactifs et initiés, nous n’en avons pas. Aujourd’hui le symptôme est devenu une maladie envahissante qui ne peut plus être isolée pour établir un vaccin, face à elle la chimio sera éprouvante et le résultat incertain.

Dans tous les cas, les Gilets Jaunes ne peuvent d’aucune façon être porteurs de solutions, accordons-leur le mérite d’avoir mis en relief la maladie, c’est déjà énorme. Ce fut pour certains un sacrifice lourd et cela va le rester, ils sont fichés.

Que pouvons-nous attendre de nos structures politiques et des français qui pourrait être porteur d’un changement structurel sociétal pouvant redonner à la France un rang mondial satisfaisant ? Rien.

Notre régime politique, très particulier, n’est ni démocratique ni à but collectif. Il s’agit d’une organisation gérée par un parti unique le P.I.L.B.S.

Ce parti unique se dissimule sous différentes appellations qui ne sont que les marques communicantes de la même lessive.

« Par Ici La Bonne Soupe » est le parti universel et unique de tous responsables politiques, des adhérents à leurs partis, des votants non encartés, de la grande majorité des français. Je suis désolé d’être obligé de dire clairement et simplement : l’organisation structurelle d’une société ne peut pas être basée sur une telle philosophie, tout au plus peut-elle pour certains être une ligne de vie personnelle, rien de plus.

L’organisation politique d’un pays n’a pas à « prendre en charge » qui que ce soit ou quoique ce soit dépendant de la sphère personnelle. Ce principe n’exclut pas la compassion et la charité, mais ce ne sont pas des émotions organisationnelles acceptables. Surtout lorsqu’elles se développent au détriment des besoins réels du groupe.

Ce glissement du service du groupe vers le service d’intérêts particuliers est la maladie de notre pays. C’est cette particularité qui remplace l’injustice de la vie par l’injustice des hommes, tellement plus terrible.

C’est ainsi qu’au lieu de décider objectivement et d’assumer les besoins du groupe, le parti unique se transforme en récolteur des doléances personnelles, qu’il se propose de régler à la place de chacun. Nous ne vivons plus sur un lopin de terre partie de l’univers, mais dans un halo de mensonges qui troublent notre vue au point que nous passons à côté de notre vie de microbes de l’univers et que nous ne nous entre-tuons pour rien.

Revenir à une organisation structurelle garantissant notre liberté, notre propriété, nous laissant libres et responsables par rapport à notre vie ne me parait pas possible, hélas.

Et pourtant il n’est pas d’autre solution.

Bien à vous. Signé Henri DUMAS « Témoignage fiscal »

MAIL : contact@temoignagefiscal

Nous association : PRENDRE DEUX TEMPS d’AVANCE Gilets Jaunes nous-même apprécions beaucoup les prises de positions de Monsieur Henri DUMAS, elles sont pleines de bon sens. Consultez son site « témoignage fiscal »

Sophie Mestral : « Les élections qui viennent sont d’une importance majeure … »

Dans quelques mois, nous allons être invités à revenir vers les urnes pour élire des députés européens. Cette année, dans la situation de crise grave que vit le pays, le résultat de ces élections aura plusieurs effets, dont certains à domicile.

Nous le savons depuis les déclarations de quelques pontes de La République En Marche, l’objectif officiel du parti présidentiel est de continuer à abandonner des pans entiers de souveraineté nationale pour les transmettre à l’Union européenne. L’une des étapes de ce détricotage de la France est de transformer le siège permanent de la France au Conseil de Sécurité de l’ONU en un siège européen. Il s’agit de faire des nations européennes de simples états-régions comme le sont les états américains.

C’est un projet, qui a le mérite d’être clair : une fédération qui noie une bonne fois pour toutes les antiques nations européennes. Le veut-on ? Le voulez-vous ? Telle est la véritable question, la seule question qui mérite d’être posée maintenant.

Jusqu’à aujourd’hui, la quasi intégralité de la “construction européenne” (en fait les déconstructions nationales) s’est faite sans l’accord des peuples. Êtes-vous d’accord pour continuer ainsi, ou voulez-vous reprendre le contrôle de votre propre destin ?

Nous sommes en droit de nous poser ces questions, sans a priori, mais sans aucun tabou non plus. De la réponse de chacun à ces questions découlera le choix de son vote. Pour cela, en effet, les élections européennes qui viennent sont d’une importance majeure.

Élections à 1 Tour, donc démocratique

D’où la nécessité d’avoir une seule « LISTE de Rassemblement POPULAIRE » (Trans-politique)

Et d’un seul THÈME (A définir, mais il faut, à tous prix) mettre fin à l’Europe de MAASTRICHT) Pour éviter la colonisation de nos NATIONS par l’islam

 

 

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Les syndicats militent contre le Peuple !

Les syndicats sont les supplétifs des autorités dans la répression des manifestants et aucun citoyen français ne doit leur accorder le moindre crédit. Les syndicats sont des rouages agissants du système globaliste et ne peuvent être considérés comme les défenseurs des droits des salariés, des ouvriers comme des retraités.

 Ainsi présenté, je pense être le seul à estimer que les syndicalistes sont un réel problème dès lors qu’il s’agit pour un peuple donné de se faire entendre.

Pourtant, même si certains estiment le propos trop difficile à entendre, dans toutes les manifestations, pour l’ensemble des revendications populaires, les syndicats ont toujours été ceux qui ont évité à ce que le Peuple de franchisse les cadres stricts de la société et en bon agents du service de l’ordre, on poussé jusqu’à encadrer durablement les salariés, les ouvriers afin que ces derniers ne portent pas atteinte au forme que le capitalisme internationalisé veut se donner.

Mon propos, pour ceux qui me connaissent, n’est pas nouveau et je l’ai maintes fois exprimé. Comme d’ailleurs j’ai toujours voulu considérer le soulèvement populaire des gilets jaunes nullement comme une redite de mai 1968, mais des émeutes en Grèce dans les années 2008. L’implication du peuple, face à l’État, me semble effectivement plus pertinent, comme d’ailleurs sont plus proches les revendications.

Et sur les postures des syndicats, il est évident que dans ce contexte identique, car chacun sait, pour peu qu’il se soit intéressé à ces évènements précurseurs, que dès le deuxième jour d’une grève générale, contre ce que les Grecs considéraient comme une « offensive capitaliste menée à la faveur de la crise »,  le service d’ordre du parti communiste  grec et de l’organisation syndicale qu’il contrôle, le PAME, s’en prirent aux manifestants et plus particulièrement au cortège anarchiste à coup de barre de fer et manches en bois.

Toujours selon le même contexte que nous vivons aujourd’hui, en France, l’État grec s’était aussi mobilisé en multipliant les agressions racistes et les attaques contre les policiers, eux-mêmes, afin de tenter de dénoncer la révolte populaire comme du fait d’une extrême-droite pourtant très minoritaire.

On admettra cependant que les organisations staliniennes ne supportent pas que le peuple sorte de ses gonds et jamais le communisme ne sera une réponse aux malheurs sociaux des peuples.

Et lorsque je veux lire la presse française, à ce jour, rien ne me surprend dans le fait que les syndicats français puissent estimer et saluer comme d’une bonne chose que les négociations salariales, dans le contexte populaire et autonome des gilets jaunes, puissent trouver une première approche politique … Je ne sais pas si tout le monde l’a entendu, mais l’ensemble des syndicats ont plutôt bien accueilli les annonces du gouvernement du mardi 4 décembre et en sont même à estimer  qu’elles peuvent contribuer à l’apaisement si le gouvernement s’engage « dans un dialogue sincère » dans lequel les centrales comptent notamment parler des salaires

Aussi, lorsque on peut lire dans un communiqué de Force ouvrière que « le moratoire sur les taxes et la stabilité du coût de l’électricité répondent à une demande pour permettre l’installation d’un dialogue, et en particulier du dialogue social« , chacun doit bien comprendre que les syndicalistes veulent que les manifestations cessent. De même, oser revendiquer un moratoire, ce n’est finalement que repousser à plus tard, sans réelle résolution possible, des contre-réformes nécessaires au plus grand nombre. Dès lors les postures idéologiques marxisantes des syndicats, ce n’est pas de garantir la sauvegarde des droits des citoyens, mais de singer l’action et l’intérêt du peuple pour finalement permettre une restructuration apaisée de la société française, selon des vues financières.

Les gilets jaunes vont-ils tomber dans le piège qui leur est tendu ? Là est la question …

Ce propos n’est pas celui de tous les membres de « prendre 2 temps d’avance », association lyonnaise qui veut permettre la convergence de toutes les Droites locales. Je reste profondément un nationaliste révolutionnaire et je dois avouer avoir fait « mes classes au sein du Mouvement III Voie ». Cependant, chacun doit bien comprendre que dans les périodes de révolte sociale, l’agression perpétrée par les communistes et de leurs valets serviles, les syndicats, staliniens se signalent toujours clairement comme de fervents partisans du maintien de l’ordre, dans la continuité historique du mouvement stalinien à l’échelle internationale.

Dans le contexte actuel, si les gilets jaunes se laissent amadouer par les syndicalistes, alors leur mouvement mourra. Pire, étant canalisés et donc domestiqués, les chômeurs, les retraités français, ainsi que ces légions d’employés précaires ne se relèveront pas et perdront l’avantage de la mobilisation populaire telle que nous la connaissons.

David Jourdes

La Finance contre les peuples !

Nous sommes à la fin d’un cycle.

La mobilisation de ce que certains commentateurs donnent pour être celle d’une « France périphérique » est le signe que la crise mondiale du capital, qui veut aussi se présenter comme d’une crise des valeurs ultralibérales, implique un rapport nouveau de l’exploitation, une crise de l’implication réciproque entre deux classes de ce mode de production. Crise liée du face à face entre la force de travail et celle du capital. Et avec les réformes annoncées, notamment celle qui va toucher aux retraites, courant 2019, chacun va avoir une conscience plus profonde du désastre social qui s’annonce. L’actualité, dans tous les cas, n’est pas encore assez représentative du chaos social qui s’annonce et demain, les foules de journalistes pro-gouvernementaux devront prendre peur car la dérégulation de la France sociale, comme celle de la France du travail ouvre des perspectives populaires qui auront pour résultat l’instauration d’un système politique qui reprendra, inévitablement, certaines vieilles recettes. A ce propos, même s’il est un soutien du mouvement des gilets jaunes, le philosophe Alain Finkielkraut mesure assez bien les choses et les grandes réformes du gouvernement d’Emmanuel Macron produiront les mêmes effets que les politiques isolationnistes US dans les années 1930, en Allemagne.

Ainsi, alors qu’Emmanuel Macron veut se maintenir dans sa tour d’ivoire, en termes de stratégie sociale, les offensives menées par les ultralibéraux vont créer un nouvel environnement social et l’horizon va se trouver embué par les volutes de fumée des cocktails Molotov. Les feux grégeois d’une jeunesse oubliée, d’une génération ponctionnée vont nous rappeler que la guerre de classe est de retour dans nos histoires.

Aussi on ne peut plus se résigner à ne pas comprendre les choses et quelque soit la dépendance de la secte macroniste envers les théories d’un monde de la finance internationale, l’avenir qui se construit aujourd’hui dans les rues annonce l’arrivée d’une société qu’aucun ne devra avoir ignoré les prémisses. Ainsi, aujourd’hui, les plus conservateurs de la pensée gouvernementale ont intérêt à bien penser les réformes car l’histoire revient toujours sur le devant de la scène.

Sur la plan économique, nous le savons, le chômage comme les bas salaires exerce une forte pression sur les revenus des français, renforçant seulement les marges des très grandes entreprises. Mais, en privant de revenus acceptables les chômeurs et en réduisant ou bloquant les revenus des travailleurs, des fonctionnaires en place, outre le fait qu’il bloque la capacité de consommation de millions de personnes, Emmanuel Macron va encore plus précariser le pays.

Au fil des années, car nous vivons tous des politiques assassines depuis plusieurs septennats et quinquennats, le Pays réel trouve ses conditions de survie de plus en plus difficiles et deux mondes s’affrontent : celui des petits revenus et celui  des grandes fortunes. Et comme le dit le bon sens populaire, « le chômage est voulu ». J’irai plus loin encore dans mon accusation sociale. Je suis de ceux qui estiment qu’il est souhaitable, pour les adeptes des théories néolibérales, de maintenir dans la pauvreté nombre de nos concitoyens afin d’éviter la fin de cette nouvelle religion globale qu’est la théorie du « laissez-faire le marché ».

La crise qui s’annonce est celle du capitalisme financiarisé. Elle est la forme spécifique de la panne d’avenir du monde, tel que nous le connaissons et nous devons nous attendre, pour 2019, à un mouvement populaire généralisé de manifestations, d’émeutes populaires. Et c’est certainement parce que le développement du capitalisme est chaotique, détruisant partout les anciennes relations sociales, que les choses iront de plus en plus mal, pour les peuples …

En marge des manifestations prévues demain, nous savons que les syndicats veulent eux-aussi manifester. Ils veulent se situer à la conjonction de ce capitalisme prédateur, dont l’organe est l’État, tenu par une mafia clientéliste. Dans tous ces mouvements, les valeurs veulent se retrouver. Il serait dangereux d’ignorer effectivement les liens qui unissent ces différentes contestations. Tout se fonde, aujourd’hui, sur la violence de l’État et de son rapport conflictuel d’avec les citoyens. Et quelques soient les limites spécifiques du mouvement de contestation, d’opposition, il serait faux d’imaginer que les revendications sont étrangères les unes aux autres. Quand c’est l’avenir qui est déjà pillé, il ne peut y avoir, pour le Peuple, de revendications séparées.

Ce que je veux estimer, c’est cette idée qu’aujourd’hui, en France, et cela depuis de très nombreuses années, tous les gouvernements favorisent le chômage et participent à la précarisation des citoyens.  Ce propos peut scandaliser nombre de politicards, mais nombreux sont les économistes, les techniciens de la finance internationale à estimer que la pression du chômage, par exemple, est la seule à éviter une embardée sociale. Une amélioration sur le terrain de l’emploi entraînerait inévitablement une pression salariale que le pays estime impossible de traiter.  Cela ne veut pas dire que les entreprises n’ont pas assez de ressources mais qu’elles refusent de perdre, pour les plus grandes d’entre-elles, de rogner sur leurs bénéfices. Rogner d’un côté sur leurs bénéfices mais aussi de ces actionnaires qui spéculent sur la rentabilité de leurs placements. On ne saurait oublier le jeu malsain pour nos sociétés de l’agiotage et des politiques qui tendent à réaliser l’actionnariat généralisé. Avec les risques que cela suppose pour l’emploi.

C’est en cela que la crise est universelle car de façon absurde, pour une société qui se voudrait autonome, le salaire, les retraites tendent à devenir illégitimes pour le capital et être travailleur précaire, ou migrant, c’est déjà vivre dans un régime de terreur sociale.

Je ne suis pas communiste. Ceux qui me connaissent savent que je suis très éloigné de ces théories. Néanmoins nous serions stupides de ne pas constater que dans le capitalisme restructuré, tel celui que nous supportons, l’idée de la reproduction des valeurs liées à la force de travail est l’objet d’une profonde déconnexion. D’une part déconnexion entre la valorisation du capital et reproduction de la force de travail, d’autre part déconnexion entre la consommation des ménages et le salaire, la retraite comme revenu. A ce propos, nous l’entendons tous. Les gilets jaunes affirment un sentiment de rupture de contrat social de la part du capital. Pire, même si cela n’est pas clairement affirmé, la question pour de nombreux français est de savoir s’ils gagneront assez d‘argent pour faire vivre leurs enfants, voir d’en avoir [des enfants] …

Dans une émission de France 5, le 29 novembre,  ayant pour sujet l’imposition des français, certains intervenants sont allés dans ce sens. Comme s’il était normal de dire que la France n’avait pas les moyens de payer mieux les salariés et que seule une stagnation des revenus permettait aux entrepreneurs de maintenir l’emploi dans notre pays. Personne n’a semblé vouloir relever le propos et on a l’impression qu’aujourd’hui encore tout le monde approuvait que la situation perdure.

La macronisme c’est l’impuissance en action et la fracture sociale gagne du terrain. On se demande d’ailleurs quelles seront les postures des macronistes lors des prochaines campagnes électorales lorsque nombre de députés son complètement déconnectés des réalités des français ?

Les gilets jaunes sont donc le témoignage de l’exaspération des français ; Ils ne sont cependant pas compris. Au quotidien, c’est une France d’en bas qui s’exprime et qui occupe le terrain. Face à eux, des élites complètement coupées des réalités qui s’autorisent de juger ces actions. TVA, impôts à la source, cotisations généralisées … Est-ce que l’on peut, lorsqu’on gouverne la France, laisser aller le Peuple à la dérive et à se que les français se marginalisent de plus en plus ?

Dans le même temps, même si cela n’est pas nouveau, le fonctionnement du système capitaliste conduit invariablement à privilégier la spéculation, les placements sans risque, les rentes de situation au détriment du travail, de l’investissement, des forces vives de la Nation ! Emmanuel Macron n’est pas différent d’Édouard Balladur. Il veut sacrifier l’économie réelle au profit de l’économie financière. Et chacun doit bien comprendre que c’est celle politique décomplexée qui est la principale cause du chômage mais aussi de la baisse des revenus des français.

Jamais Emmanuel Macron ne sera un président responsable car, comme ses prédécesseurs, il joue contre le pays et demeure le fer de lance des réformes du capitalisme international. De même, et nous sommes nombreux à le constater, ces mêmes politiques internationalistes freinent l’épanouissement des projets personnels. Aucune politique n’est véritablement menée pour aider les jeunes entrepreneurs et il conviendrait aujourd’hui de réorganiser tout le système. Aucune chance véritable n’est laissée aux salariés comme aux chômeurs. Idéalement, dans une société plus juste, on devrait pouvoir créer massivement des emplois et opter pour un travail pour tous. Pour se faire, il conviendrait d’obtenir le cadre d’une planification centralisée, où l’on serait en mesure de décider des entreprises qui embauchent, décider des salaires et des prix. Une fois pour toute, déplacer les chômeurs vers des emplois durable, et décider que tous les besoins sont solvables. Ainsi, les emplois créés par les chômeurs ayant retrouvé un emploi entrainement fatalement de nouvelles richesses et permettrait ainsi d’améliorer le bien-être général de la société, de la République.

Croyons-nous possible que la société française puisse encore fonctionner longtemps avec des millions de chômeurs, des millions de citoyens précaires et d’autres salariés apeurés par l’avenir ? Très certainement ce discours risquera de déplaire et on parlera de populisme, voir de projet de soviétiser la société française. Cependant, gouverner un pays, c’est accepter de gérer les intérêts des français avec que de ne donner des marges de rentabilités acceptables aux banquiers et autres artisans de la mondialisation financière. Et selon la situation que nous connaissons, avec les gilets jaunes aujourd’hui et les syndicats demain, lorsqu’il s’agira de permettre une réforme des retraites contraire à l’intérêt du plus grand nombre, même si l’organisation des gilets jaunes semble assez désorganisée, quelle tournure va prendre inévitablement la situation ? Parlerons-nous encore seulement d’une France qui gronde ou d’une France en armes ?

Un point important qui mérite que l’on précise les choses. Déjà, lors de la dernière élection présidentielle, le Peuple n’a pas voté. Aujourd’hui la cassure entre la politique et le peuple est bien là. Plus personne n’a envie d’écouter les discours ronflants de ces politicards qui veulent faire de la pédagogie et donner une idée de la vision du président Macron. Le Peuple veut du concret et toutes les prochaines élections paraîtront comme de nouveaux abus de pouvoir de la part d’hommes et de femmes qui ne savent rien faire d’autre que trahir la Nation. Nation à entendre comme unité des citoyens français, quelque soit leurs origines, leurs religions. Car, et c’est là un autre point à éclaircir, la grogne n’est pas seulement celle des Français de souche mais de ce Peuple qui est incapable d’assurer un avenir à leurs enfants !

Oui, aujourd’hui, comme hier, l’absence d’avenir, ce n’est pas seulement la disparition de la promesse de vivre mieux, mais encore le fait de poser comme enjeu la possibilité, pour de nombreux français précarisés, de pouvoir survivre et se reproduire en tant qu’êtres humains en chair et en os.

David Jourdes

 

Remaniement des persécutions …

« Jean-Luc Mélenchon expliquait sur son blogue en octobre 2011, au début des révolutions arabes qui chassèrent du pouvoir Moubarak en Egypte et  Ben Ali en Tunisie,  que «  n’en déplaise aux Le Pen, (les arabes) sont des êtres humains en proie aux exigences universelles de liberté et d’égalité dont la philosophie des Lumières et la grande révolution de 1789 a montré qu’elles formaient le décalogue des temps contemporains. »  Les résultats du départ des « tyrans » ne furent certainement pas à la hauteur des espoirs de M. Mélenchon. Pour autant, « dans la galaxie arabo-musulmane, la Tunisie peut se targuer de cultiver sa différence de manière éclairée, pour le bien de tous ses concitoyens, sans exclusive » écrivait le site communautaire oumma.com dimanche. Un éloge accueillant le vote le 9 octobre par les parlementaires tunisiens d’une loi, la première dans un pays arabe, « pénalisant le racisme – le discours raciste, l’incitation à la haine et la discrimination. » Il est notoire que le racisme vis-à-vis des noirs – la Tunisie compterait 10% de noirs tunisiens et de  subsahariens- est structurellement assez répandu au Maghreb,  dans les pays arabo-musulmans dont la longue tradition esclavagiste n’est plus à démontrer,  quand bien même l’islam, religion à prétention  universelle, serait par essence antiraciste

C’est d’ailleurs une députée affiliée au parti islamiste  Ennahda,  proche des Frères musulmans et de la Turquie,  Jamila Ksiski,  elle-même issue de la minorité noire, qui a porté  ce « long combat législatif » rapporte oumma.com. Bruno Gollnisch rappelait dernièrement qu’il combattait l’idéologie des Frères musulmans, a fortiori  quand ils veulent l’imposer en France et en Europe, mais aussi sa sympathie pour le peuple tunisien qui n’est pas réductible à l’intolérance islamiste. Il en voulait  pour preuve l’ouverture d’esprit des organisateurs d’une exposition à la cité de la culture à Tunis qui avaient  retranscrit  une  citation de ses propos –Il n’est de véritable tradition qu’enracinée dans la modernité-, ce qui dérangea  en France un certain nombre de  bien-pensants…

Si cette loi  antiraciste peut apporter à Ennahda une image plus positive sous nos latitudes -la toute petite minorité chrétienne autochtone (1% de la population)  est souvent victime de   menaces et  de persécutions- ce parti ne ménage pas ses efforts  pour  tenter de lisser son image extrémiste.  Il s’agirait d’une stratégie assez grossière qui ne doit  pas faire oublier sa violence et ses buts politiques.  Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, expliquait dans l’Humanité en juillet 2015 que les islamistes tunisiens  « avant de quitter le pouvoir –ils y sont revenus depuis en intégrant une coalition gouvernementale, NDLR-  ont organisé une réforme fiscale qui ruine la classe moyenne laïcisée, laquelle constitue le pire ennemi des Frères musulmans. Depuis, de nombreux attentats ont ensanglanté la Tunisie visant à tuer son économie, ruiner le secteur touristique, les syndicats, les associations, de façon à revenir au pouvoir. C’est la stratégie systématique des Frères musulmans. » En  juin 2012, invité de l’Association Régionale Nice Côte d’Azur de l’IHEDN, M. Chouet   relevait  plus globalement   que  le « printemps arabe  n’a mis que six mois à se transformer en hiver islamiste (…). Seul le régime syrien résiste à ce mouvement généralisé d’islamisation au prix d’une incompréhension généralisée et de l’opprobre internationale (…). »

Toujours peut-être au nom des exigences universelles de liberté et d’égalité, Jean-Luc Mélenchon a réagi avec virulence  hier à la quinzaine de perquisitions  qui ont eu lieu au siège de La France Insoumise (LFI), à son domicile et à ceux d’anciens ou d’actuels collaborateurs de son parti . Bruno Gollnisch rappelait incidemment sur twitter  hier à ce  propos   qu’«il y a deux ans (les policiers)  sont venus à 6h du matin à l’adresse parisienne de mon assistant fictif alors que cet assistant fictif était réellement à Bruxelles, au Parlement européen ! Pourtant la procédure continue : révoltante persécution politico-judiciaire.»

Le dirigeant de LFI  a donc a dénoncé  un  « coup de force »,  une volonté de museler l’opposition en pleine période de  remaniement gouvernemental, une mise en scène indigne.  Ce qui n’est pas totalement faux, l’opposition nationale  ayant eu à subir dernièrement des procédés identiques et par les mêmes.  Il fut même une époque où  campagne était menée en faveur de l’interdiction du FN, à laquelle pris part M. Mélenchon, mais ça c’était avant…  

Le quotidien Le Monde explique que « les perquisitions ont été réalisées par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), dans le cadre de deux enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet de Paris. La première est relative à l’emploi d’assistants parlementaires européens. Les enquêteurs veulent savoir si des fonds européens destinés à l’emploi d’assistants d’eurodéputés ont été utilisés pour rémunérer des collaborateurs du parti. Il s’agit de l’élargissement, en juillet 2017, de l’enquête visant, pour les mêmes motifs, l’ex-Front National, désormais Rassemblement National. La seconde a été ouverte en mai de cette année, à la suite d’un signalement du président de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) visant ceux de la présidentielle 2017, soupçonnés d’irrégularité.»

« Dans un communiqué, LFI a souligné que l’enquête sur les emplois fictifs du Parlement européen a été ouverte à la suite d’« une dénonciation d’une élue d’extrême droite, Sophie Montel (ex FN, ex Patriotes, NDLR) , qui avouait elle-même qu’elle n’était pas sérieuse. Elle parlait en effet d’un pied de nez ». « Concernant les comptes de campagne pour la présidentielle de 2017, la CNCCFP a validé, le 13 février, ceux de Jean-Luc Mélenchon sans aucune irrégularité. Ce n’est pas le cas pour ceux d’Emmanuel Macron pour lequel des irrégularités ont été notées. Afin de prouver publiquement son honnêteté, M. Mélenchon a demandé, le 8 juin, le réexamen de tous les comptes de campagne .»

Invité de RTL ce matin, le  secrétariat d’Etat auprès du Premier ministre et porte-parole du gouvernement Benjamin Grivaux a eu bien du mal à défendre à l’occasion du remaniement ministériel  l’allocution ratée et sépulcrale –dixit Christophe Barbier c’est dire!–   dans la forme comme dans le fond d’Emmanuel Macron hier soir. Un discours  grossièrement anxiogène,  suintant la peur du vieux monde  bruxellois de voir les Français et les  peuples européens  secouer le joug de de l’euromondialisme. «Ces  nationalistes  a relevé Bruno Gollnisch  que M. Macron attaque constamment n’ont  (pourtant) aucune responsabilité dans les difficultés du pays, contrairement aux partis du Système dont il prétend faire la synthèse.»

Plus prosaïquement, M. Grivaux  a tenu  cependant à coller   le mistigri de  l’infréquentabilité et de l’extrémisme à M. Mélenchon en assimilant ses griefs (encore une fois non dénués de fondements) à ceux formulés par l’opposition nationale:  «il a les mêmes arguments que Marine Le Pen. Ça devrait commencer à l’interroger de reprendre, en permanence, les mêmes arguments que Marine Le Pen. Il est inadmissible en France de mettre en cause l’indépendance de la Justice. On n’est pas à Caracas, on n’est pas au Venezuela, même si je sais qu’il a une fascination pour ce pays et la manière dont l’état de droits est réglé dans ce cas-là. Ici, on est en France, l’indépendance de la justice, elle est totale » a-t-il assuré. Oui bien sûr, totalement indépendante, totalement imperméable aux pressions du pouvoir,  totalement apolitique… c’est une évidence…non?

Prendre deux temps d’avance ou faire le choix du dépassement des contradictions …

Construire un mouvement des Droites lyonnaises, uni, cohérent, solidaire est une nécessité. Plus personne n’en doute. Il importe donc de penser l’unité comme il importe de mettre très rapidement en application la synthèse d’idées et de principes que tous partagent malgré leurs apparentes différences culturelles !

Etant cependant entendu que la diversité est devenue ces dernières années un enjeu essentiel de la vie collective, à tous les niveaux. National se confond avec européen ; l’Universel étant finalement une nouvelle synthèse du « vivre ensemble » …

Mais de quelle unité parle-t-on au juste ? Avec qui ? Sur quelle base ? Dans quelles perspectives ? Avec quels moyens ?

Les questions, parfois complexes, sont nombreuses et les réponses ne viendront pas du jour au lendemain. C’est pourquoi nous sommes quelques uns, quelques unes a nous être regroupés au sein d’une association. Et se faisant, nous voulons, ici, publier des pensées qui nous animent et que nous estimons dignes de partager, de confronter à d’autres visions, d’autres idées. Certes, rien n’est parfait mais malgré ses imperfections et quelques maladresses, il nous semble important aujourd’hui de lancer (ou plutôt relancer) le débat de les revendications lyonnaises et de tracer quelques pistes en fonction des réalités territoriales et sociales de la ville, de ses banlieues, des territoires associés via la COURLY.

Au-delà, dans tous les cas, nous n’avons pas la prétention de faire le tour du débat sur l’unité car de nombreux aspects importants n’y sont pas abordés. Nous souhaitons seulement nous efforcer simplement d’apporter une contribution à notre réflexion sensible sur certains obstacles qui se mettent en travers de l’unité, en ayant bien conscience de laisser dans l’ombre des questions incontournables du débat.

Rejoignez-nous car nous sommes convaincu, au-delà des partis et des organisations parisiennes, que nous pouvons dépasser les contradictions de nos différentes familles de Droite et qu’aider à l’union des contraires « relatifs » peut aider à la fondation des conditions politiques de notre retour sur la scène lyonnaise.