PRENDRE DEUX TEMPS D’AVANCE VEUT SOUTENIR LES GILETS JAUNES à LYON …

PRENDRE DEUX TEMPS D’AVANCE EST L’ASSOCIATION de CEUX qui disent :  

NON au retour de COLLOMB à LYON

NON au Socialisme déguisé, « ripoliné » en Macronisme ? A la Gérard COLLOMB ou David KIMELFELD … Nombre de socialistes opportunistes sont devenus « MACRON » compatibles …

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NON aux Subventions à l’islam (Juges stupides du TA de LYON, qui font une distinction entre cultuel et culturel. Alors que pour nos adversaires, c’est la même chose – Voir les écrits de l’ISESCO sur la stratégie d’envahissement de l’Europe et de la France en particulier, qu’ils ne doivent pas connaitre-Pourtant ces écrits sont très clairs) 

Fin d’une POLITIQUE de la VILLE coûteuse, faite au détriment des lyonnais de la cité…Et de leurs impôts. Impôts qu’ils payent à la place de ceux qui n’ont pas les moyens ? Vision théorique et complice, car il faut voir la queue aux guichets des PMU à Vénissieux, à La Duchère ou encore à Vaulx en Velin… (Voir les études de l’association CANOL)

Repenser les voies de circulation et d’accès à la cité, les équipements publiques etc… Pour permettre un développement enfin harmonieux de la Ville.

Finir un vrai périphérique (En partie existant, avec l’A450) Pas ce vieux projet centenaire de TOP, ripoliné en « anneau des sciences » … Devenu obsolète, symbole de la fainéantise de l’Administration et de certains élus ?

Nous souhaitons que les élus établissent un véritable maillage de transports collectifs pour l’ensemble de la MÉTROPOLE et les Villes périphériques (Grandes banlieues, celles où habitent la plupart des Gilets Jaunes lyonnais, les grands délaissés de la Politique de gauche de COLLOMB (20 ans de laxisme) soutenue par une large majorité de Républicains d’opérette et de guignols du centre (l’UDI et les autres comme le Maire de St CYR au Mont d’Or, le Maire de Craponne etc…)

 Personne, pas même le « Rassemblement National » ne s’est opposé via le Tribunal Administratif aux subventions à l’islam (2 Millions d’euros) pour créer une école coranique (IFCM) généreusement distribuées par COLLOMB et sa clique de « COLLABOS » de Droite et du CENTRE, pour former des djihadistes assassins ?

La Finance contre les peuples !

Nous sommes à la fin d’un cycle.

La mobilisation de ce que certains commentateurs donnent pour être celle d’une « France périphérique » est le signe que la crise mondiale du capital, qui veut aussi se présenter comme d’une crise des valeurs ultralibérales, implique un rapport nouveau de l’exploitation, une crise de l’implication réciproque entre deux classes de ce mode de production. Crise liée du face à face entre la force de travail et celle du capital. Et avec les réformes annoncées, notamment celle qui va toucher aux retraites, courant 2019, chacun va avoir une conscience plus profonde du désastre social qui s’annonce. L’actualité, dans tous les cas, n’est pas encore assez représentative du chaos social qui s’annonce et demain, les foules de journalistes pro-gouvernementaux devront prendre peur car la dérégulation de la France sociale, comme celle de la France du travail ouvre des perspectives populaires qui auront pour résultat l’instauration d’un système politique qui reprendra, inévitablement, certaines vieilles recettes. A ce propos, même s’il est un soutien du mouvement des gilets jaunes, le philosophe Alain Finkielkraut mesure assez bien les choses et les grandes réformes du gouvernement d’Emmanuel Macron produiront les mêmes effets que les politiques isolationnistes US dans les années 1930, en Allemagne.

Ainsi, alors qu’Emmanuel Macron veut se maintenir dans sa tour d’ivoire, en termes de stratégie sociale, les offensives menées par les ultralibéraux vont créer un nouvel environnement social et l’horizon va se trouver embué par les volutes de fumée des cocktails Molotov. Les feux grégeois d’une jeunesse oubliée, d’une génération ponctionnée vont nous rappeler que la guerre de classe est de retour dans nos histoires.

Aussi on ne peut plus se résigner à ne pas comprendre les choses et quelque soit la dépendance de la secte macroniste envers les théories d’un monde de la finance internationale, l’avenir qui se construit aujourd’hui dans les rues annonce l’arrivée d’une société qu’aucun ne devra avoir ignoré les prémisses. Ainsi, aujourd’hui, les plus conservateurs de la pensée gouvernementale ont intérêt à bien penser les réformes car l’histoire revient toujours sur le devant de la scène.

Sur la plan économique, nous le savons, le chômage comme les bas salaires exerce une forte pression sur les revenus des français, renforçant seulement les marges des très grandes entreprises. Mais, en privant de revenus acceptables les chômeurs et en réduisant ou bloquant les revenus des travailleurs, des fonctionnaires en place, outre le fait qu’il bloque la capacité de consommation de millions de personnes, Emmanuel Macron va encore plus précariser le pays.

Au fil des années, car nous vivons tous des politiques assassines depuis plusieurs septennats et quinquennats, le Pays réel trouve ses conditions de survie de plus en plus difficiles et deux mondes s’affrontent : celui des petits revenus et celui  des grandes fortunes. Et comme le dit le bon sens populaire, « le chômage est voulu ». J’irai plus loin encore dans mon accusation sociale. Je suis de ceux qui estiment qu’il est souhaitable, pour les adeptes des théories néolibérales, de maintenir dans la pauvreté nombre de nos concitoyens afin d’éviter la fin de cette nouvelle religion globale qu’est la théorie du « laissez-faire le marché ».

La crise qui s’annonce est celle du capitalisme financiarisé. Elle est la forme spécifique de la panne d’avenir du monde, tel que nous le connaissons et nous devons nous attendre, pour 2019, à un mouvement populaire généralisé de manifestations, d’émeutes populaires. Et c’est certainement parce que le développement du capitalisme est chaotique, détruisant partout les anciennes relations sociales, que les choses iront de plus en plus mal, pour les peuples …

En marge des manifestations prévues demain, nous savons que les syndicats veulent eux-aussi manifester. Ils veulent se situer à la conjonction de ce capitalisme prédateur, dont l’organe est l’État, tenu par une mafia clientéliste. Dans tous ces mouvements, les valeurs veulent se retrouver. Il serait dangereux d’ignorer effectivement les liens qui unissent ces différentes contestations. Tout se fonde, aujourd’hui, sur la violence de l’État et de son rapport conflictuel d’avec les citoyens. Et quelques soient les limites spécifiques du mouvement de contestation, d’opposition, il serait faux d’imaginer que les revendications sont étrangères les unes aux autres. Quand c’est l’avenir qui est déjà pillé, il ne peut y avoir, pour le Peuple, de revendications séparées.

Ce que je veux estimer, c’est cette idée qu’aujourd’hui, en France, et cela depuis de très nombreuses années, tous les gouvernements favorisent le chômage et participent à la précarisation des citoyens.  Ce propos peut scandaliser nombre de politicards, mais nombreux sont les économistes, les techniciens de la finance internationale à estimer que la pression du chômage, par exemple, est la seule à éviter une embardée sociale. Une amélioration sur le terrain de l’emploi entraînerait inévitablement une pression salariale que le pays estime impossible de traiter.  Cela ne veut pas dire que les entreprises n’ont pas assez de ressources mais qu’elles refusent de perdre, pour les plus grandes d’entre-elles, de rogner sur leurs bénéfices. Rogner d’un côté sur leurs bénéfices mais aussi de ces actionnaires qui spéculent sur la rentabilité de leurs placements. On ne saurait oublier le jeu malsain pour nos sociétés de l’agiotage et des politiques qui tendent à réaliser l’actionnariat généralisé. Avec les risques que cela suppose pour l’emploi.

C’est en cela que la crise est universelle car de façon absurde, pour une société qui se voudrait autonome, le salaire, les retraites tendent à devenir illégitimes pour le capital et être travailleur précaire, ou migrant, c’est déjà vivre dans un régime de terreur sociale.

Je ne suis pas communiste. Ceux qui me connaissent savent que je suis très éloigné de ces théories. Néanmoins nous serions stupides de ne pas constater que dans le capitalisme restructuré, tel celui que nous supportons, l’idée de la reproduction des valeurs liées à la force de travail est l’objet d’une profonde déconnexion. D’une part déconnexion entre la valorisation du capital et reproduction de la force de travail, d’autre part déconnexion entre la consommation des ménages et le salaire, la retraite comme revenu. A ce propos, nous l’entendons tous. Les gilets jaunes affirment un sentiment de rupture de contrat social de la part du capital. Pire, même si cela n’est pas clairement affirmé, la question pour de nombreux français est de savoir s’ils gagneront assez d‘argent pour faire vivre leurs enfants, voir d’en avoir [des enfants] …

Dans une émission de France 5, le 29 novembre,  ayant pour sujet l’imposition des français, certains intervenants sont allés dans ce sens. Comme s’il était normal de dire que la France n’avait pas les moyens de payer mieux les salariés et que seule une stagnation des revenus permettait aux entrepreneurs de maintenir l’emploi dans notre pays. Personne n’a semblé vouloir relever le propos et on a l’impression qu’aujourd’hui encore tout le monde approuvait que la situation perdure.

La macronisme c’est l’impuissance en action et la fracture sociale gagne du terrain. On se demande d’ailleurs quelles seront les postures des macronistes lors des prochaines campagnes électorales lorsque nombre de députés son complètement déconnectés des réalités des français ?

Les gilets jaunes sont donc le témoignage de l’exaspération des français ; Ils ne sont cependant pas compris. Au quotidien, c’est une France d’en bas qui s’exprime et qui occupe le terrain. Face à eux, des élites complètement coupées des réalités qui s’autorisent de juger ces actions. TVA, impôts à la source, cotisations généralisées … Est-ce que l’on peut, lorsqu’on gouverne la France, laisser aller le Peuple à la dérive et à se que les français se marginalisent de plus en plus ?

Dans le même temps, même si cela n’est pas nouveau, le fonctionnement du système capitaliste conduit invariablement à privilégier la spéculation, les placements sans risque, les rentes de situation au détriment du travail, de l’investissement, des forces vives de la Nation ! Emmanuel Macron n’est pas différent d’Édouard Balladur. Il veut sacrifier l’économie réelle au profit de l’économie financière. Et chacun doit bien comprendre que c’est celle politique décomplexée qui est la principale cause du chômage mais aussi de la baisse des revenus des français.

Jamais Emmanuel Macron ne sera un président responsable car, comme ses prédécesseurs, il joue contre le pays et demeure le fer de lance des réformes du capitalisme international. De même, et nous sommes nombreux à le constater, ces mêmes politiques internationalistes freinent l’épanouissement des projets personnels. Aucune politique n’est véritablement menée pour aider les jeunes entrepreneurs et il conviendrait aujourd’hui de réorganiser tout le système. Aucune chance véritable n’est laissée aux salariés comme aux chômeurs. Idéalement, dans une société plus juste, on devrait pouvoir créer massivement des emplois et opter pour un travail pour tous. Pour se faire, il conviendrait d’obtenir le cadre d’une planification centralisée, où l’on serait en mesure de décider des entreprises qui embauchent, décider des salaires et des prix. Une fois pour toute, déplacer les chômeurs vers des emplois durable, et décider que tous les besoins sont solvables. Ainsi, les emplois créés par les chômeurs ayant retrouvé un emploi entrainement fatalement de nouvelles richesses et permettrait ainsi d’améliorer le bien-être général de la société, de la République.

Croyons-nous possible que la société française puisse encore fonctionner longtemps avec des millions de chômeurs, des millions de citoyens précaires et d’autres salariés apeurés par l’avenir ? Très certainement ce discours risquera de déplaire et on parlera de populisme, voir de projet de soviétiser la société française. Cependant, gouverner un pays, c’est accepter de gérer les intérêts des français avec que de ne donner des marges de rentabilités acceptables aux banquiers et autres artisans de la mondialisation financière. Et selon la situation que nous connaissons, avec les gilets jaunes aujourd’hui et les syndicats demain, lorsqu’il s’agira de permettre une réforme des retraites contraire à l’intérêt du plus grand nombre, même si l’organisation des gilets jaunes semble assez désorganisée, quelle tournure va prendre inévitablement la situation ? Parlerons-nous encore seulement d’une France qui gronde ou d’une France en armes ?

Un point important qui mérite que l’on précise les choses. Déjà, lors de la dernière élection présidentielle, le Peuple n’a pas voté. Aujourd’hui la cassure entre la politique et le peuple est bien là. Plus personne n’a envie d’écouter les discours ronflants de ces politicards qui veulent faire de la pédagogie et donner une idée de la vision du président Macron. Le Peuple veut du concret et toutes les prochaines élections paraîtront comme de nouveaux abus de pouvoir de la part d’hommes et de femmes qui ne savent rien faire d’autre que trahir la Nation. Nation à entendre comme unité des citoyens français, quelque soit leurs origines, leurs religions. Car, et c’est là un autre point à éclaircir, la grogne n’est pas seulement celle des Français de souche mais de ce Peuple qui est incapable d’assurer un avenir à leurs enfants !

Oui, aujourd’hui, comme hier, l’absence d’avenir, ce n’est pas seulement la disparition de la promesse de vivre mieux, mais encore le fait de poser comme enjeu la possibilité, pour de nombreux français précarisés, de pouvoir survivre et se reproduire en tant qu’êtres humains en chair et en os.

David Jourdes

 

MUNICIPALES : COMMENT LREM TENTE DE DÉBAUCHER LES SORTANTS ?

Ce document, ici publié en copié-collé, est une production du MIL, groupe gaulliste qui demeure un référentiel. Si nous le publions, ainsi, sur notre page, c’est parce que Facebook bloque nos publications. Il faut dire que la Macronie est en faillite et que mêmes nos actions, au local, dérangent. C’est aussi le signe d’une réussite que nombre de partis lyonnais, de Droite, devrait mesurer !

Repère : La République en marche (LREM) prépare les élections municipales de 2020. Ce parti vient de produire une circulaire exposant les conditions dans lesquelles il se prépare à cette échéance.

Cette circulaire de La République en marche apporte plusieurs indications politiques intéressantes.

Sur le plan du vocabulaire, pour LREM, le vocable «En marche» laisse sa place à celui de «progressiste» et il n’est plus directement question de Macron ou macronisme. «En marche» parle désormais de «progressisme» pour l’élection européenne, comme pour les municipales.

Sur le plan des objectifs politiques, le projet est simple : LREM souhaite «concrétiser son ancrage territorial» et «constituer un socle d’élus pérenne pour les prochaines échéances», «ce scrutin sera aussi l’occasion d’achever la recomposition politique française …».

Sur le plan du programme, on attend encore la «charte du progressisme municipal». Compte tenu des  fortes tensions existantes entre les élus locaux et le gouvernement (voir le nombre de démissions de maires et l’annonce de risques de ruptures), LREM devra être très imaginatif pour convaincre du bienfondé de la politique du gouvernement qu’elle soutient, en particulier sur le financement des collectivités locales !

Sur le plan des candidats, il apparaît que peu d’entre eux seront issus de LREM, ministre ou député, à l’exception de Lyon (Collomb), Marseille (Castaner) ou Paris (Griveaux). Mais LREM, ne disposant pratiquement pas d’élus locaux, cherche à faire son marché parmi les maires sortants, ou leurs adjoints, qui nourrissent quelques ambitions. Et il y en a toujours…

Sur le plan des alliances, la circulaire LREM précise donc les conditions d’une alliance avec des maires sortants que ceux-ci soient étiquetés ou non. L’argument présenté est «Le dépassement politique», et précisément : «Au lancement de notre mouvement, une idée centrale nous a rassemblés autour d’Emmanuel Macron : dépasser les clivages obsolètes pour construire une majorité de projets». Les candidats ne seront pas obligés d’adhérer à LREM, mais ils devront souscrire à la «charte du progressisme municipal», ne pas avoir soutenu une liste concurrente à LREM à l’élection européenne et prendre ses distances «avec tout mouvement ou parti déclaré d’opposition à la majorité présidentielle». Le seul parti allié explicitement évoqué est le MoDem, un «allié historique», mais il ne dispose que de peu d’élus locaux. Par ailleurs, la relation entre LREM et MoDem reste fragile (voir la récente candidature MoDem à la présidence de l’Assemblée nationale). La constitution d’une liste commune pour l’élection européenne confirmera ou non la solidité de cette alliance.

Sur le plan des prises de décision, LREM a décidé de gérer, de manière centralisée au niveau national, toutes les investitures pour les 2.000 villes de plus de 9 000 habitants.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) analyse cette circulaire comme l’organisation d’une opération de débauchage politique en vue des élections municipales. La cible de LREM est constituée d’élus socialistes, centristes ou républicains et, évidemment, des divers «sans étiquette». L’opération débute avant l’élection européenne, car le résultat de celle-ci reste incertain et que le résultat de l’une influera sur l’autre. La chute des intentions de vote en faveur de LREM conduit ce parti à accélérer, avant que plus personne ne veuille s’y allier. Les situations locales seront fort différentes et certains candidats souhaiteront éviter une concurrence ou une autre. Le jeu politique semble devoir être complexe.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) demande que la Droite républicaine exclut les candidats qui recevront l’investiture «progressiste» de LREM. Les électeurs de droite réclament un choix politique clair lors de toutes les échéances. Le soutien à la politique des territoires mise en place par Macron, ne peut pas être compatible avec l’appartenance aux «Républicains», parti d’opposition.